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18 septembre 2011

Dream Theater - A dramatic turn of events

Eh bien, voilà un album qui m'aura demandé un grand nombre d'écoutes avant de l'apprécier à sa juste valeur ! Il ne se dévoile pas aussi facilement que ça, et il faut vraiment insister pour découvrir tout ce qu'il cache. Le titre, A dramatic turn of events, me fait davantage penser à un hommage à l'occasion du dixième anniversaire des évènements du 11 septembre qu'au départ de Portnoy. D'autant que la queue de l'avion sur la pochette n'est pas là que pour montrer que le funambule est perché bien au-dessus des nuages sur son câble.

A dramatic turn of events

Le dernier Dream Theater n'est pas si mauvais, très progressif, toujours loin de Awake ou Images and Words mais l'évolution est là. Mangini joue bien les partitions de Portnoy, c'est déjà ça, LaBrie chante plutôt juste, et on entend enfin la basse autrement qu'en rythmique, Myung Myung Myung Myung !!

Seulement, quand on fait si long (près de 80 minutes pour 9 titres !), il faut être actif pour ne pas perdre son auditoire dans un flots de Z désordonnés... Or l'album est mou par moments, presqu'ennuyeux (Bon, progressif à la DT = chiant, on l'a vu bien avant cet album, malheureusement), il faut retrouver la recette qui fit le succès de Awake... Parce que les premières écoutes m'ont laissé sleepy, en fait. L'album n'expérimente pas encore assez, et on a le sentiment d'écouter un album de reprises tant il est sans surprises (mis à part le délire tribal sur Bridges in the sky, assez... déroutant, baoooo-hioooouuuuuugh didgeridoo), mais cet aspect prouve qu'ils ont retrouvé une part d'eux tout en en perdant une, quel paradoxe délicieux. Par contre et c'est toujours aussi insupportable, Jordan Rudess abuse toujours autant dans ses phases de folie (oserais-je dire, ses phases de rudesse ?). Furieuse. Derek, reviens bou diou !

En y revenant fréquemment, on se rend compte qu'il s'agit ici d'un album plutôt sympa, avec des morceaux qui se détachent du lot, sans trop de remplissage. Mais il faut attendre la quatrième piste pour prendre son pied, ce qui signifie sur un album de Dream Theater... près de 30 minutes. @___@ Les textes ne cassent pas trois pattes à un canard, mais les riffs sont sympas et les orchestrations bien dosées.

Le cinéma des rêves se fait moins blockbuster et pourrait bien s'orienter sur une nouvelle perle qui tirerait son épingle du lot dans un nouvel album à venir ! Encore faut-il qu'ils restent sur cette voie.

Pistes favorites :

  • On the back of angels
  • Lost, not forgotten
  • Bridges in the sky
  • Outcry
  • Breaking all illusions (et son solo épique!)
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